NOUS LIBERER DU NEGATIF DES MEDIAS
Posté par qualita1 le 11 mars 2015
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» … avec quelles informations acceptons-nous de nourrir nos esprits ?
A qui, à quoi consentons-nous «de louer notre temps de cerveau disponible»
si bien défini par un ancien patron de chaîne télévisuelle?
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Il est inexact de dire que les informations diffusées par les médias reflètent «La Réalité».
Elles reflètent des choix, pour certains conscients et pour d’autres inconscients,
basés sur des critères allant de l’audimat à la sélection de données
qui confortent les systèmes de croyances dominants.
Très souvent, le choix de l’information contribue à démontrer ce que l’on cherche à priori.
Tout le reste, ce qui ne sert pas cet objectif est soit ignoré, soit pas même perçu.
C’est ainsi que dans le traitement de l’information s’opère un premier choix de sujets
à fort contenu conflictuel ou problématique, souvent déprimants ou mortifères. »
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« Si l’on en croit les spécialistes, les nouvelles positives et porteuses d’espérance
ne suscitent pas la même excitation auprès du public puisqu’elles ne se vendent pas.
Un second choix s’opère ensuite sur le traitement de l’information:
plutôt que de vouloir présenter les différentes facettes d’une situation
pour un même type d’évènement, seule la facette à forte sensation émotionnelle
de préférence choquante et instantanée sera mise en avant.
C’est ainsi qu’une manifestation de quelques jeunes en colère
qui brûlent des drapeaux devant l’ambassade américaine fait le tour des caméras
alors qu’au même moment plusieurs manifestations pacifiques d’envergure restent invisibles.
Rendre compte de la totalité des faits ou actions est impossible.
Un parti pris préside à la sélection de l’information.
Quel est- il ? Une poubelle qui brûle en banlieue retiendra l’attention
alors que le travail patient de citoyens et d’associations sur le terrain n’est même pas mentionné.
Le monde entier est inondé, minute après minute,
des moindres informations sur le conflit israélo-palestinien
et sur les exactions des groupes islamistes violents. »
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« C’est comme si seuls la violence, la colère et le désespoir étaient des choses sérieuses
ou pouvaient permettre de transformer les choses.
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Si nous n’osons pas croire que l’espérance, le bonheur et les réalisations de transformations
peuvent vraiment changer quoi que ce soit,
alors nos médias ont raison de nous servir le plat de la désespérance,
de la misère humaine et de la colère. »
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« … De façon consciente ou inconsciente, nous sommes devenus «addicts»
à la négativité ambiante sinon comment expliquer cette consommation massive
de stupéfiantes mauvaises nouvelles. »
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»Nous réapproprier notre pouvoir d’agir et de changer en soi et autour de soi
passe par la prise de conscience de cette dépendance.
Cette prise de conscience nous amène, lorsque nous n’en pouvons plus,
à nous débrancher de ce type d’énergie
afin de réorienter notre pouvoir créateur vers autre chose
que la triste contemplation d’un monde qui se meurt.
Dès que la porte commence à se fermer sur ces dépendances,
nous sommes libres de nous intéresser aux multitudes de transformations positives
et porteuses d’espérances qui fleurissent aujourd’hui sur notre planète.
Jamais nous n’avons eu autant d’informations à ce sujet. Il suffit de regarder et de choisir.
Il faut oser sortir de l’intoxication des émotions et de la pensée. »
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» En choisissant délibérément d’orienter notre attention,
notre regard, notre pensée, notre énergie, notre action
vers ce que nous voulons pour le monde,
nous contribuons à le changer. »
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( Ivan Maltcheff)
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