LE BONHEUR
Posté par qualita1 le 26 octobre 2018
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« Le paradoxe des sociétés occidentales toujours avides de consommations,
de pleins, de plus, est qu’elles courent avec grand appétit après le bonheur ;
n’hésitant pas à le rechercher jusqu’au bout du monde,
jusqu’aux sommets de montagnes, dans le cœur des forêts ou enfermées dans une communauté ;
des sociétés si bruyantes qu’elles en éprouvent de partir dans une quête lointaine de paix et de silence.
Il est pourtant à portée de main ce bonheur tant recherché.
Il est là au creux de chaque être, dans ce si étroit petit endroit en notre exact centre.
Pourquoi aller le chercher aux antipodes ?
Pourquoi ce besoin de courir toujours plus loin ?
Est-ce que le « près » est trop difficile à voir ?
Ou est-ce le « prêt » qui toujours est reporté ?
Dans les sociétés où seul l’essentiel à sa place, le bonheur n’est pas recherché ;
il est vécu.
Il est extraordinaire combien ces sociétés de « si peu de biens » sont souriantes et les rires faciles.
Est-ce que dans nos sociétés où rien ne manque ces sourires et ces rires sont présents ?
Qu’offrons-nous aux autres sinon une face si pleine que les sourires et les rires complices
n’y trouvent pas expression !
Nous nous offusquons de l’injustice que représentante ces « sociétés de rien »
et nous culpabilisons de prendre autant… alors nous faisons charité.
Cette charité devrait s’exprimer à nous-même.
Les pauvres, c’est nous !
Nous nous aveuglons dans un « consommer » toujours plus,
acceptant que voir le « pauvre » que dans celui qui ne possède pas de bien
alors que c’est celui-là même qui possède le bien le plus précieux, un bien sans prix !
Le « bonheur » ne s’achète pas, le bonheur ne se conquiert pas,
le bonheur se comprend, le bonheur se vit.
Ces « sociétés de rien » sont le reflet de notre « absence de rien » ;
plus nous nous remplissons, plus elles se vident.
Lorsqu’elles mourront, nous mourrons. »
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(auteur ?)
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